Actualités

Au fil des semaines et des mois, je suis amenée à participer à des séminaires, des conférences ou encore des travaux de groupe. Dans cette optique, je mets cette rubrique à votre disposition afin de pouvoir vous informer des évolution de mon cabinet et de mes actualités.

Informez-vous sur cette rubrique !

Au-delà des compétences que j’utilise lors des séances que nous effectuons, je tiens particulièrement à pouvoir publier sur des sujets importants dans la compréhension de soi, de son désir et des autres. Dans cette optique, vous retrouverez des articles sur les différents  sujets que je suis amenée à aborder en tant que psycho-énergéticienne et sexothérapeute.

Confiance et estime de soi, créativité, spiritualité, corps énergétiques, sexualité sacrée, amour passionnel, infidélité, troubles sexuels, désir, orgasme, dépendance affective, etc… tout ce que vous devez savoir se trouve au sein de ce site web et de cette rubrique !

En couple, seule ou encore mineure, je vous invite à m’appeler pour plus de renseignements ou à directement prendre rendez-vous en ligne.

« COMMENT SE REMETTRE D’UNE RUPTURE AMOUREUSE ? « 

 

Retrouvez mes conseils en cliquant sur le lien ci-dessous.

« AIMER SON PROCHAIN COMME SOI-MÊME » ou « CHARITÉ BIEN ORDONNÉE COMMENCE PAR SOI-MÊME ».

 

Comment aimer les autres et être aimée en retour si je ne sais pas m’aimer moi-même?

Ce n’est ni narcissique, ni égoÏste de s’aimer soi-même. C’est fondamental!

Cet « outil » essentiel qui est le « Triangle de la vie »: je m’aime comme j’aime les autres, les autres m’aiment comme je les aime et je les aime comme je m’aime.

À partir de ce postulat, je comprends que la qualité de la relation dépend de l’amour que je me porte d’abord à moi-même. S’aimer soi-même est une aspiration qui nous invite au respect de soi, en tant qu’être unique, à l’harmonie et à la dignité.

S’aimer soi-même donne du sens à l’existence et aide à accéder à l’amour de l’autre.

Il s’agit donc d’être centrée sur soi avant d’être en partage, en rayonnement.

Soyons comme un soleil qui ne réchauffe que parce qu’il est brûlant en son coeur et non pas uniquement en surface. On ne peut diffuser que l’amour que nous avons en nous-même; un amour que l’on aura d’abord fait fructifier et diffusé en soi, puis semé et partagé.

Malheureusement, il est tellement plus simple de s’intéresser à l’autre qu’à soi-même, on préfère regarder ailleurs que de plonger en soi-même. Trop souvent on se fuit pour éviter de se rencontrer soi-même. Et pourtant, là se cache LE trésor, en notre être profond, en notre coeur, en notre âme.

En amour, il est aussi plus simple d’aimer l’autre que soi-même. Pourtant, ce que nous aimons ou admirons chez l’autre n’est que la projection de ce que nous sommes mais dont nous n’avons souvent pas vraiment conscience. Nous ne nous attachons chez lui qu’à ce qui nous ressemble ou nous y oppose. Si nous savions d’abord apprécier nos propres qualités et défauts, nous aurions alors la joie incommensurable de jouir des différences d’autrui et de nous enrichir au lieu de le juger et de le fuir.

Aimer vous d’abord afin d’aimer l’autre. Il n’est jamais trop tard pour commencer!

Mais comment s’aimer me direz-vous? Vous devez d’abord accepter de n’avoir pu faire autrement jusqu’ici. Ce temps a été nécessaire pour parvenir jusqu’à aujourd’hui. Et si vous estimez ne plus vouloir avancer dans la vie de la même façon, faites le deuil de cette ancienne façon de fonctionner. Désormais, parce que vous êtes prête, commence une nouvelle page de votre vie. Vous avez le pouvoir de décider de faire autrement, en dépit du temps passé et en fonction du temps présent.

  • Cessez de vous dévaloriser! La dévalorisation est le fruit de croyances et de peurs qui vous paralysent et vous rassurent en même temps, elle vous garde dans une « zone de confort » qui vous rassure car elle est connue, pratiquée depuis toujours. Les peurs sont à la fois des doudous et des fantômes. Vous les tenez de votre enfance, de la bouche de vos parents , des proches et autres figures d’autorité. Soit! Qu’elles y restent!
  • Comportez-vous avec vous-même comme si vous étiez votre meilleure amie. La traiteriez-vous comme vous vous traitez vous-même? Vibrez le respect et les autres vous respecterons. 
  • Prenez soin de vous. Personne ne sait mieux que vous ce dont vous avez réellement besoin. Apprendre à se connaitre est le meilleur des soins. D’ailleurs, maintenant que vous êtes devenue votre meilleure amie, soutenez votre corps et votre esprit en vous écoutant, en identifiant vos besoins, en vous reposant dès que nécessaire, en respirant profondément dès plusieurs fois par jour. Faites vous ce que vous aimeriez que les autres vous fassent. Tout ce que vous vous donnerez vous rendra plus fort et plus joyeux et vous aidera à l’offrir aux autres plus naturellement sans attendre quoi que ce soit en retour.
  • Libérez votre créativité, soyez spontanée, écoutez votre enfant intérieur! Sortez seule, en famille ou avec des amis, cuisinez, faites du shopping, dessinez, écrivez, riez en écoutant votre humoriste préféré, écrivez le livre dont vous rêvez depuis longtemps, écoutez les désirs de votre coeur et répondez-y. La créativité est une source inépuisable de satisfactions, un acte d’unicité et de réalisation de soi, abusez-en!
  • Ne vous jugez plus, ne jugez plus les autres. Chaque situation ou personne qui se présente à vous vous éclaire sur vous-même et guide votre évolution. C’est un cadeau! Entrez dans le cercle vertueux de la réjouissance des différences plutôt que de vous en méfier. Développez votre empathie et votre compréhension pour lutter contre le jugement et pour nourrir le meilleur de vous-même.

 

C’est à force de pratiquer que le changement s’installe progressivement et durablement, ainsi prenez le chemin de l’amour de soi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA DÉPENDANCE AFFECTIVE
 
Vous arrive-t-il de courir derrière l’amour des autres ?
De vouloir à tout prix être aimée, être regardée, être appréciée ?
 
Lorsque la dépendance affective est présente, le besoin d’être aimée et plus pressant, indispensable à votre équilibre. Cela amène bien souvent à un besoin incessant de sécurité, de remplir le vide en vous par n’importe quel moyen.
 
Cette dépendance affective vous poussent dans des extrêmes qui peuvent parfois vous mettre en danger en acceptant tout et n’importe quoi des autres pour recevoir ne serait-ce qu’une miette d’attention ou de tendresse. La moindre parole gentille ou le moindre geste de douceur vous emportera dans les couloirs de l’illusion, pensant que l’amour, le vrai, le grand amour frappe à votre porte et que telle Blanche-Neige, votre prince charmant viendra vous délivrer de votre manque d’amour intérieur. Bien sûr, ce n’est qu’une illusion…
 
Je vous encourage à laisser de côté ce schéma et cette croyance que tout dois venir de l’extérieur. Vous êtes la clé de votre vie et rien ne peut être modifié à l’extérieur si vous ne regardez pas votre intériorité.
En prenant en compte le fait que la recherche d’amour peut-être sans fin si vous ne regardez pas votre manque d’amour pour vous-même, vous entrerez dans un nouveau mécanisme de fonctionnement qui vous guidera vers la recherche intérieure de l’amour que vous vous portez. Les autres perdront le pouvoir de jouer avec vos émotions, ils n’auront plus comme mission de combler vos manques.
 
La présence à soi permet de lâcher prise sur les jeux de la peur d’abandon afin d’accueillir l’amour de soi, l’amour des autres sans attente mais en ressentant la justesse des sentiments.
Vous serez plus à même de percevoir lorsque l’autre n’est pas sincère et vous entrerez dans des échanges plus sains avec votre entourage.
 
S’aimer, c’est aussi savoir se cajoler. Avez-vous déjà essayé de vous prendre dans vos propres bras ?
Cette petite technique sera un premier pas pour vous apporter de l’amour et du réconfort et ne plus dépendre de l’extérieur.
 
Avec Amour.
Carole.
 

RITUEL DE PLEINE / NOUVELLE LUNE: TRANSMUTATION ET DÉPLOIEMENT DE VOTRE ÉNERGIE SEXUELLE.

 

Pour toutes celles qui rencontrent des problèmes d’ordre sexuel et/ou gynécologique à répétition, je vous offre ce magnifique rituel à effectuer à la pleine lune ou à la nouvelle lune.

 

Asseyez-vous confortablement dans un lieu calme.

Respirez profondément et ressentez votre corps tout entier aligné entre terre et ciel.

Imaginez et ressentez des racines sortir de votre périnée et s’enfoncer jusqu’au centre de la Terre-Mère. Respirez l’énergie qu’elle vous offre généreusement.

Puis, imaginez et ressentez des branches sortir du haut de votre crâne et s’élancer vers le centre du Ciel-Père. Respirez l’énergie qu’il vous offre généreusement.

Une fois que vous vous sentez bien alignée entre terre et ciel, posez votre main gauche sur votre périnée (muscle situé entre l’anus et l’entrée du vagin) et ressentez la chaleur de votre main et l’énergie de votre périnée.

Prenez le temps de respirer et de ressentir ces belles énergies vous envahir.

Maintenant, à l’inspire imaginez faire entrer l’air par votre périnée et une lumière dorée se diffusant dans votre bassin.

À l’expire, toujours par le périnée, offrez à la terre les énergies négatives bloquées dans votre bassin.

Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous sentiez tout votre bassin et vos organes génitaux purifiés et rechargés d’une belle énergie vitale de couleur dorée.

Maintenant, prenez le temps de ressentir ce qui se passe en vous. Laissez s’exprimer.

Pour terminer, remerciez la Terre-Mère et le Ciel-Père, ainsi que vous-même.

 

Rituel à répéter à chaque pleine/nouvelle lune, si besoin, jusqu’à disparition totale des symptômes. Les besoins de chacune diffèrent en fonction des traumatismes physiques et émotionnels vécus en lien avec cette partie du corps (attouchement, inceste, viol, avortement, abandon, rejet, etc…)

 

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LES FOURBERIES DE L’ÉGO
 
De quoi vous protégez-vous ? Suivez les conseils de votre cœur !
 
Votre ego vous joue des tours quand vous le laissez aux commandes. Vous avez laissé entrer le loup dans la bergerie !
Tapis dans l’ombre, dans les méandres de votre esprit, il s’exprime librement et sans limite pour vous amener là où il veut aller. Il aime semer le doute et créer de la peur pour vous mener sur un chemin façonné à son image, sur lequel il se sent en sécurité. Il brouille sans cesse les pistes afin que nul ne le repere. Il endosse les habits de l’honnêteté et de la sagesse, il se faufile dans les battements de votre cœur. Votre bonheur n’est pas sa priorité, il veut simplement continuer à vivre et à asseoir sa suprématie.
L’ego, du haut de sa tour construite par les peurs, les croyances et les conditionnements, joue son rôle de juge, évaluant l’acte le plus sûr, pour vous protéger. Cependant, est-ce véritablement le choix le plus judicieux ? Et pour qui œuvre t il ? Votre âme ou vos peurs ? De qui vous protège t il ? De vous-même ?
 
Bien souvent, vos mécanismes de défense sont bien ancrés et vous laissent peu d’espace à la réflexion en agissant brutalement par une réponse réactive et parfois démesurée, vous éloignant de votre vrai bonheur, de votre épanouissement.
Alors, prenez le temps de vous poser les questions suivantes : suis je sûr le bon chemin en écoutant mon ego ? Suis-je en train de suivre la voie du cœur ?
La voie du cœur est celle de la joie et non de la peur !
 
Si vous percevrez les jeux fourbes de votre ego et que vous souhaitez le mettre au service de votre âme, pratiquez le slow life en ouvrant un espace entre l’action et la réaction, entre l’information et votre réponse à celle ci pour ainsi ressentir les émotions et chercher au fond de vous la meilleure manière d’y répondre avec le cœur, la bienveillance pour vous et les autres. Il est parfois nécessaire aussi de le rassurer en lui expliquant combien, même si vous avez peur, la meilleure solution est de la dépasser et qu’il peut vous aider en vous donnant son énergie puissante d’impulsion et de courage.

QU’EST CE QUE LE TANTRA?

La philosophie tantrique vient de l’Inde du cachemire. Elle est née dans les premiers siècles après Jésus-christ. Elle s’est développée depuis.

La philosophie tantrique émane de la pensée moniste, opposée à la pensée dualiste de Descartes notamment qui mentionne des notions de bien et de mal, de vrai et de faux, du soleil et de la lune, du jour et de la nuit, de la lumière et de l’ombre… c’est le monde de la séparation dans lequel nous naissons.

Le courant de la pensée moniste, d’où vient la philosophie tantrique, c’est la pensée que tout est UN, rien n’est séparé.

La matière, le corps donnent l’illusion d’une séparation, d’une dualité alors que selon le tantra nous venons de l’unité. Nous sommes séparés les uns des autres sur la forme mais pas sur le fond.

Les plus grands philosophes monistes tels que Socrate, Spinoza, Berkeley, Bergson, Platon…pensaient: « Connais-toi toi-même et tu connaitras les dieux et l’univers ».

Tout est en chacun de nous. Nous sommes « dieu » et « dieu » est nous.

En mettant « dieu » à l’extérieur de nous, nous créons une réalité dualiste, séparés les uns des autres.

La matière crée cette illusion de séparation. Pourtant chaque cellule est le corps, et le corps est chaque cellule.

Vire selon la philosophie tantrique, c’est reconnaitre que tout est UN. Que sous cette forme de jeu de la dualité, nous provenons tous de l’unité.

La philosophie tantrique est un art de vivre, un changement de perspective qui offre une autre vision de soi, des autres, du monde et qui agrandi notre espace de liberté pour nous sentir plus libre des conditionnements de l’illusion de la dualité, de la matière.

La plupart des religions proposent une vision dualiste d’un « dieu » toujours à l’extérieur de soi alors que la vision tantrique offre une vision non séparée de l’existence qu’on ne reconnait cependant pas tant que notre regard se porte uniquement sur la réalité limitée de la matière, de notre formatage humain.

Les personnes qui font l’expérience de l’éveil spirituel se retrouve dans cet espace d’unité, de « dieu », du grand tout, de l’infini, de la conscience.

Dès notre arrivée au monde, nous passons notre temps à vouloir se compléter, à vouloir sentir cette unité car à cet endroit se trouve la véritable joie d’ÊTRE, d’où la pensée de Platon sur « la recherche de la part manquante, de la moitié ».

L’être humain essaie de nommer « dieu » car il ne parviens pas à l’appréhender depuis son formatage humain.

Le nouveau-né perd progressivement la conscience du tout à partir du moment où il commence à prendre conscience que son corps le sépare, de façon illusoire, de sa mère, des autres, du monde.

L’identification à notre corps (sensations, émotions, pensées) nous coupe de l’unité.

« Dieu » (ou « l’arrière-plan) se cache derrière la matière, l’égo (ou « l’avant-plan).

« J’ai conscience que je parle, que je pense, que j’écris… » représente l’avant-plan, la matière, l’égo, le « moi ». Et pourtant, je vis en permanence, souvent de façon inconsciente, sur l’arrière-plan. C’est sur ce fond d’unité que nous sommes tous reliés les uns aux autres et à la nature qui nous entoure, que nous ne faisons qu’UN.

Contrairement à l’idée véhiculée par les mouvements de développement personnel, pour vivre de façon plus consciente il ne s’agit pas de détruire notre égo car il nous sert à vivre et à percevoir la vie à travers nos cinq sens, nos pensées, notre corps, nos émotions, nos actions. Il est indispensable à notre vie incarnée dans la matière. D’ailleurs, les personnes dont l’égo est affaibli souffre de mauvaise estime de soi, d’où l’importance d’être aligné entre corps et esprit.

Ne surtout pas chercher à tuer notre égo qui nous permet de vivre le jeu de la vie, du désir pour vivre pleinement l’expérience humaine.

« Dieu » s’exprime à travers l’égo, la matière.

Le tantra apprend à accueillir et accepter les émotions, les sensations, les pensées, le corps de façon inconditionnelle. Et lorsqu’on reconnait que tout est UN, nous pouvons plonger dans le jeu de la matière, de l’égo, du « moi », du « fils » (Jésus-Christ chez les chrétiens).

Le tantra est une dimension non-dualiste de l’existence. Je suis tout à la fois. Il n’y a pas de séparation. Je suis l’ombre et la lumière, je suis la joie et la tristesse, je suis l’amour et la peur…

Dans la religion hindouiste, ce tout est représenté par SHIVA et SHAKTI.

SHIVA représente le principe masculin, la conscience, le passif, le sujet qui contemple l’objet.

SHAKTI représente le principe féminin, la matière, l’actif, l’objet contemplé par le sujet.

Il y a toujours un objet de contemplation et un contemplateur, l’un n’existe pas sans l’autre.

Lorsque l’on a intégré cela alors on peut jouer pleinement le jeu de l’existence de façon sereine et joyeuse.

La sexualité tantrique est une des voies les plus puissantes pour jouer le jeu de la vie.

Dans l’accouplement entre Shiva et Shakti, il y a une porte vers la voie mystique, vers « dieu », vers l’arrière-plan. D’ailleurs, la sexualité tantrique vise uniquement l’unité en alignant sexe-coeur-esprit. C’est une porte d’accès à l’expansion de conscience à travers l’éveil des sens et de la kundalini (énergie vitale ou énergie sexuelle). L’énergie sexuelle au service du développement spirituel de l’individu.

En pratique, à travers certains exercices de Tantra, appelés les structures du Tantra, on peut éprouver des sensations qui ont un caractère orgasmique mais qui n’est pas l’orgasme habituel.

Dans le Tantra, on fait la différence entre « l’orgasme de la vallée », et « l’orgasme de la montagne », qui est celui que l’on connait habituellement: on monte en haut de la montagne, on atteint le sommet puis on redescend. Hors, dans le Tantra, on va chercher « l’orgasme de la vallée », qui est beaucoup plus en douceur, qui dure plus longtemps, qui ne cherche pas à atteindre un sommet mais plutôt à se maintenir dans un flux constant, une sorte d’état pré-orgasmique constant.

Pour illustrer, prenons l’exemple d’un couple hétérosexuel plein de désir l’un pour l’autre qui s’exprime mutuellement leur désir à travers de doux baisers, des caresses, des chuchotements, des regards enflammés, des mots doux, etc… et au moment où le désir est à son paroxysme , où habituellement il ferait l’amour, et bien les deux partenaires se rhabillent et sortent diner au restaurant. Dans cet état d’éveil des sens, ils ne vont pas se regarder de la même façon, choisir le même plat qu’en temps normal, regarder le monde de la même manière et le monde ne les percevra pas non plus de la même façon.

Le Tantra change complètement l’énergie que l’on véhicule. Il nous met dans une énergie érotique mais qui n’est pas gaspillée dans une situation orgasmique de finalité. Le Tantra propose une autre façon d’ÊTRE au monde, d’où sa fonction spirituelle.

Cette merveilleuse énergie sexuelle peut tout à fait aussi être mise au service des projets personnels, professionnels, créatifs, etc… de l’individu. L’énergie sexuelle est une énergie si puissante qu’on peut l’employer dans tous les domaines. La libido est l’ énergie de vie, une pulsion de vie grâce à laquelle on fait les choses avec entrain, avec élan, avec désir.

D’ailleurs, une des caractéristiques de la dépression est la perte de désir: perte de désir sexuel mais aussi perte de désir de se lever le matin, de faire les choses, de travailler, d’être créatif, perte du sens de la vie, etc… jusqu’à la perte du désir de vivre. D’où l’importance de respecter cette énergie vitale.

Pour désirer, il faut être vivant, vibrant! 

L’arrière-plan (l’unité, « dieu ») est donc la toile de fond de notre existence. L’avant-plan (l’égo, la matière) est le terrain de jeu de l’arrière-plan. Ce serait donc une grave erreur de vouloir dissoudre l’égo.

Soyez douces envers vous-même, embrassez toutes les dimensions de votre être.

Nous sommes à la fois le principe féminin et le principe masculin. Le « sacré » est dans le profane, et le profane est dans le « sacré ». Pas de paix sans gouter à la souffrance, pas de joie sans gouter à la tristesse…

Le « sacré », l’unité, « dieu » est partout. Nous sommes tous constamment dans cette unité intrinsèque mais de façon plus ou moins conscience en fonction de notre degré d’éveil.

Le tantra nous invite à vivre pleinement nos polarités, notre dualité humaine, à cesser de désirer la lumière et de rejeter l’ombre. L’un n’existe pas sans l’autre.

La recherche d’une pseudo perfection est une illusion et une sérieuse entrave à l’élévation de la conscience. Tout comme la recherche de l’absolu est un obstacle aux joies de l’expérience humaine.

L’éveil est toujours là mais il est masqué par le jeu de l’illusion tant que vous n’acceptez pas que vous n’êtes qu’UN.

Si vous prenez conscience de cela alors vous pourrez vivre à fond vos conditionnements humains sans vous perdre dans l’illusion. Vous pourrez jouer pleinement le jeu de l’existence et accueillir tout ce qui se présente à vous.

Célébrez tout ce qui vous traverse. Devenez observateur de vos sens, laissez la vie circuler librement en vous sans obstacles. Tout est parfait tout le temps.

Le tantra ne cherche pas à modifier quoi que ce soit, il enseigne à être dans ce qui est, tout simplement, à faire des allers-retours entre l’arrière-plan et l’avant-plan.

On accueille avec tendresse ses propres conditionnements et ceux des autres.

On arrête de se prendre au sérieux et on se détend!

La thérapie permet de travailler sur le renforcement de l’égo afin qu’il gagne en confiance et qu’il se libère des traumas, des schémas répétitifs douloureux de l’avant-plan, afin qu’il soit plus consistant, plus fort pour faire face. Et avec le tantra, on va encore plus loin jusque dans l’arrière-plan.

C’est pour cette raison que je travaille avec la philosophie tantrique, pour vous aider à embrasser toutes les dimensions de votre être.

Le tantra nous dit: « Jouis de chaque chose telle qu’elle est ».

S’abandonner, se laisser traverser par la vie sans s’agripper à quoi que ce soit.

ET LE MASSAGE TANTRIQUE DANS TOUT ÇA?

Le massage tantrique est une approche psycho-corporelle qui vise à unifier le corps et l’esprit. C’est un massage à la fois sensuel (5 sens, lenteur, douceur) et spirituel, au cours duquel l’énergie sexuelle (appelée aussi énergie vitale), que possède chaque être humain, est délicatement stimulée et diffusée dans tout le corps, et notamment à travers les 7 chakras principaux. Cette énergie agit comme un baume de bien-être et de guérison.

Pratiqué chez un professionnel, seule la personne massée est nue. Il est prodigué sur futon, à même le sol, ou bien sur table. Le corps est massé de la tête aux pieds, les parties génitales sont effleurées, mais il n’y a ni rapport sexuel, ni masturbation, ni aucune finition. Attention aux nombreux amalgames, ce n’est pas un massage sexuel.

Cette belle énergie, n’étant pas « expulsée » elle est un stimulant naturel puissant, une vague de désir subtil, un élan de vie et de motivation mis au service de la créativité et du bien-être physique et mental de l’individu.

« Notre espèce est vouée à l’érotisme subtil où le sexe, dissocié, libéré de la pulsion procréatrice animale, ouvre le couple humain à l’esprit humain à travers l’âme humaine ». «Tantra, le culte de la féminité» (André Van Lysebeth).

Le massage tantrique permet cette exploration à travers la stimulation de l’énergie vitale située au niveau du chakra racine (périnée en externe), et diffusée tout au long de la colonne vertébrale.

Le toucher n’est pas fait pour exciter mais pour faire vibrer le corps tout entier. C’est une véritable rencontre avec soi-même afin de mieux appréhender l’autre, les autres, le monde. À travers ce merveilleux voyage intérieur, où le temps est comme suspendu, vous apprenez à ralentir, à avoir un autre regard sur votre corps et votre sensualité, à lâcher-prise sur la tyrannie de la performance et de l’orgasme, à vous abandonner, à être davantage en conscience, ainsi qu’à investir vos polarités, sans opposition et sans lutte, à retrouver des sensations physiques avec ses cinq sens en lien avec soi et le monde qui vous entoure. Retrouver la conscience de l’énergie qui circule en vous, réunifier votre humanité dans ses différents plans (physique, énergétique, mental et spirituel). 

« Soyez dans tout ce qui arrive et ajoutez-y une conscience bienveillante. » C’est que dit le Tantra . 

Les trois principes du Tantra sont la neutralité bienveillante, la conscience et la relaxation. 

POUR LE MASCULIN (YANG / SHIVA)

C’est se déprogrammer d’une recherche de perfection, lâcher-prise sur la tyrannie de la performance et de l’orgasme. C’est apprendre à ralentir et ne chercher à avoir aucune intention. C’est juste être dans cette conscience de ce qui est  dans l’instant présent. Il n’y a aucun objectif, simplement être dans cette qualité de présence à soi et à l’autre, être dans sa respiration et dans la conscience et l’écoute de ce qui se vit en soi dans le moment présent.  

C’est développer toutes ces qualités féminines en soi, que sont l’écoute, l’accueil, l’attention et la disponibilité.  

POUR LE FÉMININ (YIN / SHAKTI)

La femme va apprendre à accueillir toute sa féminité, sa beauté, sa sensualité et à l’honorer, à célébrer son féminin sacré avec fierté et dignité. 

Le massage tantrique permet d’apprendre à s’aimer à l’intérieur et à l’extérieur de soi et ne plus attendre cette reconnaissance de l’extérieur. C’est s’aimer avec ce regard d’amour et de bienveillance, c’est être en amour avec soi-même. C’est aimer toutes les parties de soi constituées d’ombre et de lumière. 

C’est se réconcilier avec son entièreté. 

C’est se déconditionner de ses croyances, traverser ses peurs ou sa gène pour devenir enfin une femme adulte libre, autonome et épanouie qui s’abandonne corps, coeur et esprit dans la célébration de la vie. 

Retrouvez la liberté d’être et la joie de vivre grâce à la philosophie tantrique!

L’INFIDÉLITÉ (Selon Esther Perel)

Pourquoi l’être humain est-il infidèle?

Pourquoi même les couples heureux sont-ils parfois infidèles?

Qu’est ce que l’infidélité exactement?

Est-ce qu’une aventure extra-conjugale marque toujours la fin d’une relation?

 

Cet acte de transgression, qu’est l’aventure extra-conjugale, peu voler au couple sa relation, son bonheur, son identité.

Pourtant, cet acte extrêmement courant est très peu compris.

L’adultère existe depuis que le mariage a été inventé et il en est de même pour le tabou qui l’entoure.

En fait, l’infidélité a une ténacité que le mariage ne peut qu’envier, à tel point que c’est le seul commandement qui est répété deux fois dans la bible: une fois pour l’avoir fait et une fois juste pour y avoir pensé.

Comment réconcilier ce qui est universellement interdit et pourtant universellement fait?

À travers l’histoire, la société à toujours plus ou moins toléré l’infidélité des hommes, sans grandes conséquences pour eux, car elle était soutenue par des théories biologiques et évolutionnistes qui justifiaient leur besoin « d’aller voir ailleurs ». Donc ce double standard est aussi vieux que l’adultère lui-même.

Quand il s’agit de sexe, la pression sur les hommes est de se venter et d’exagérer. Mais la pression sur les femmes est de cacher, minimiser et nier. Ce qui n’est pas surprenant quand on sait qu’il y a encore neuf pays dans le monde où les femmes peuvent être tuées pour avoir été infidèles. 

De nouveaux codes émergent mais la plupart sont encore archaïques!

Il y a un demi-siècle de cela, la monogamie c’était une personne pour la vie. Aujourd’hui, la monogamie c’est une personne à la fois.

Mais ne nous y trompons pas, la monogamie n’avait rien à voir avec l’amour. On ne comptait pas sur la fidélité des hommes mais sur celle des femmes pour s’assurer que les enfants étaient légitimes, et s’assurer que l’héritage irait bien à la descendance de ces messieurs.

Aujourd’hui, on s’inquiète davantage de savoir quel pourcentage de personnes sont infidèles, comme pour se rassurer.

L’infidélité continue de s’étendre à travers de nouveaux outils (messages coquins, pornographie, rester secrètement actif sur les sites de rencontres, etc…).

Puisqu’il n’y a pas de définition universelle de ce qui constitue un adultère, selon des sondages ses estimations varient largement entre 26% et 75%.

Mais au-delà de ça, nous sommes de véritables contradictions ambulantes. 

95% d’entre nous disent que c’est terriblement mal que notre partenaire ait une liaison mais nous sommes presque tout autant à dire que c’est ce que nous ferions si nous en avions l’opportunité. 

Voici une définition de l’infidélité qui comporte trois éléments clés:

– une relation secrète, qui est la structure fondamentale d’une liaison extra-conjugale.

– une relation émotionnelle plus ou moins intense.

– une alchimie sexuelle.

« Alchimie » est le mot-clé car le frisson érotique est tel que le baiser qu’on imagine donner peut être aussi puissant et enchanteur que des heures à faire l’amour.

« C’est notre imagination qui est responsable de l’amour, pas l’autre personne ». Proust

À l’ère d’ Internet, il n’a jamais été aussi simple de tromper et il n’a jamais été aussi difficile de garder un secret.

De ce fait, l’infidélité n’a jamais autant fait de ravages psychologiques.

Quand le mariage était une entreprise économique, l’infidélité menaçait notre sécurité économique. 

Maintenant que le couple est devenu un arrangement romantique, l’infidélité menace notre sécurité émotionnelle.

C’est ironique! Avant, on se tournait vers l’adultère en espérant trouver l’amour pur. Mais de nos jours, on cherche l’amour dans le couple, et l’adultère le détruit.

Avec l’avènement du capitalisme, les cartes sont redistribuées et les exigences opèrent un nouvel agencement. L’amour devient l’opium des logiques marchandes, et aujourd’hui nous nous engageons dans une relation avec une attente d’un retour sur investissement. Un contrat se fixe et se dessine à la manière d’un échange commercial, afin qu’il y ait une forme de rentabilité. L’autre s’érige comme porteur d’une mission, il se doit de répondre aux manques et aux attentes que nous lui soumettons.

C’est un idéal romantique que l’on déverse sur une seule et même personne pour combler une liste de besoins sans fin. Le partenaire doit être tout à la fois: le meilleur ami, le parent, le confident, le compagnon émotionnel, l’égal intellectuel… Nous lui imposons de lourdes responsabilités.

Et nous sommes persuadés d’être cet idéal romantique quand nous sommes choisis. Nous pensons devenir alors indispensable, irremplaçable, nous sommes le seul et l’unique.

Et quand l’infidélité de notre partenaire dit le contraire, nous sommes anéanti, c’est la trahison ultime!

L’infidélité bouleverse la grande ambition de l’amour. Mais si à travers l’histoire, elle a toujours été douloureuse, aujourd’hui elle est traumatisante car elle menace l’idée que nous avons de nous-même, elle abime notre estime de soi.

L’infidélité est une violation de la confiance, elle engendre une crise identitaire.

La liaison extra-conjugale, à l’ère du numérique, est véritablement une mort à petit feu.

De nos jours, il ya un autre paradoxe. Il y a une ferveur unique quant à cet idéal romantique sur la fidélité du partenaire mais on n’a jamais été aussi enclin à l’infidélité, non pas parce que nos désirs ont évolués mais parce que la nouvelle ère « spirituelle » dans laquelle nous vivons nous autorise à écouter nos désirs, à respecter nos besoins. On est entré dans la culture du « je mérite d’être heureux ».

Et si auparavant, on divorçait parce qu’on était malheureux, aujourd’hui on divorce parce qu’on pense pouvoir être plus heureux.

Et si le divorce était auparavant une honte, aujourd’hui choisir de rester quand on peut partir est la nouvelle honte.

Donc si on peut divorcer, pourquoi a-t-on toujours des liaisons?

La supposition classique est que si on trompe, c’est soit qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans la relation, soit quelque chose qui ne va pas dans votre tête.

Ce n’est pas possible que des millions de personnes soient atteintes pathologiquement! (Lol)

La logique veut que si vous avez tout ce qu’il vous faut à la maison vous n’avez pas besoin d’aller voir ailleurs si on considère que le mariage parfait existe et qu’il nous enlève l’envie de vagabonder… Mais si la passion avait une durée de vie limitée?

Et s’il y avait des choses que même une bonne relation ne peut jamais offrir?

Si même les couples heureux sont infidèles, alors de quoi s’agit-il?

Il y a conflit entre valeurs et comportements. Un jour on franchit la ligne qu’on ne pensait jamais franchir au risque de tout perdre. Mais pour une lueur de quoi?

Les liaisons sont un acte de trahison, mais elles sont aussi une expression de désir et de perte.

À l’origine d’une liaison, on trouve souvent le désir et l’aspiration à une connexion émotionnelle, à la nouveauté, la liberté, l’autonomie, l’intensité sexuelle. Le souhait de récupérer des parties perdues de soi.

L’intention n’est pas de blesser le partenaire. C’est plutôt comme une bouée de sauvetage qu’on se lance à soi-même pour ne pas mourir.

Parfois, on se dit qu’on a toujours fait ce que les autres attendaient de nous: être une bonne petite fille, être un bon père, être une bonne épouse, prendre soin de ses parents souffrants, etc… On a soudainement envie de lâcher les responsabilités, de pouvoir être soi-même en faisant ce que l’on veut de façon insouciante. Une liaison c’est parfois une adolescence qui se rejoue ou qu’on a jamais eu.

 

Le profil de l ’amant n’est pas forcement l’opposé du partenaire mais il est l’opposé de la personne qu’on est devenue et qu’on cherche à retrouver à travers cette liaison.

On ne cherche pas forcement quelqu’un d’autre mais un autre soi pour se sentir en vie.

Une liaison est souvent liée à un événement déclencheur comme la maladie, la perte d’un proche, ou tout autre événement tragique qui soulève des questions existentielles. Ces questions sont probablement les raisons qui poussent quelqu’un à être infidèle. Certaines liaisons sont une tentative de revanche sur la mort intérieure, un antidote à la mort.

Dans ce type de liaison, on recherche plus de désir que de sexe, un désir d’attention, le désir de se sentir spécial et important.

La structure même et la complexité de la relation extra-conjugale empêche d’avoir l’amant à disposition, ce qui enflamme le désir. 

L’infidélité est en soi une machine à désir.

Pensez-vous que les couples libres ne sont pas concernés par l’infidélité?

Et bien, si ! L’accord sur la monogamie n’est pas le même que sur l’infidélité. Malgré le fait d’être libre d’avoir d’autres partenaires sexuels, les couples libres continuent d’être attirés par le pouvoir de l’interdit. Si on fait ce que l’on est pas censé faire alors on a l’impression de faire ce qu’on veut vraiment faire.

Comment guérir d’une liaison ?

Le désir est profond, la trahison l’est tout autant, mais c’est guérissable.

Certaines liaisons annoncent que la relation étaient déjà en train de dépérir, et elle offre de nouvelles possibilités au couple. Le fait est que la majorité des personnes ayant connu des liaisons restent ensemble. Mais certains d’entre eux vont surtout survivre, et d’autres seront capables de transformer une crise en opportunité, en une expérience productive. Et c’est encore plus vrai pour le partenaire trompé car dès lors que la liaison est révélée c’est aussi une occasion pour lui d’être plus exigent quant à ses attentes dans le couple.

De nombreux couples, à la suite d’une liaison, à cause de ce nouveau désordre qui pourrait conduire à un nouvel ordre, aura des conversations d’une profondeur, d’une honnêteté et d’une ouverture qu’ils n’avaient pas eu depuis des années.

Et les partenaires qui étaient sexuellement indifférents s’avèrent soudainement être voraces et pleins de désir.

Quelque chose liée à la peur de la perte ravive le désir et fait place à une nouvelle authenticité.

Quand une liaison est révélée, qu’est ce que les couples peuvent faire?

On dit des traumatismes que la guérison commence quand le coupable reconnait qu’il a mal agit.

Beaucoup de personnes ayant des liaisons peuvent se sentir coupables d’avoir blessé leur partenaire mais ne se sentent pas coupables de l’expérience de la liaison en elle-même. Cette différence est importante.

Si le couple veut traverser cette épreuve, celui qui a trompé devra doublement prendre soin de la relation. Il doit devenir, le temps de la guérison du couple, le protecteur des limites, être un exemple. Il est de sa responsabilité de parler des raisons de sa liaison afin de libérer son partenaire de l’obsession de la trahison, ce qui en soi commence à restaurer la confiance.

Le partenaire trompé devra faire des choses qui restaurent son estime de soi, s’entourer d’amour, d’amis, faire des activités qui ré-instaurent de la joie, du sens et l’identité.

Mais encore plus important, le partenaire trompé devra contrôler la curiosité qui pousse à connaitre les détails sordides qui infligent davantage de douleur et qui prive de sommeil.

Au lieu de ça, passez à des questions d’investigation, celles qui parlent du sens et des motivations à cette liaison:

« Que signifiait cette liaison pour toi? »

« Qu’as-tu exprimé ou expérimenté que tu ne peux plus faire avec moi? »

« Qu’est ce que cela te faisait de rentrer à la maison après l’avoir vu? »

« Qu’apprécies-tu dans notre couple ? »

« Es-tu content que cette liaison soit finie? »

Chaque liaison va redéfinir une relation et chaque couple déterminera l’héritage qu’aura cette épreuve.

Mais il y aura toujours des liaisons, elles ne vont pas disparaitre. Le dilemme entre l’amour et le désir c’est que ça n’est pas ou tout blanc ou tout noir.

D’ailleurs, la trahison existe sous de nombreuses formes dans une relation. Nous pouvons trahir notre partenaire à travers le mépris, la négligence, l’indifférence, la violence. La trahison sexuelle est une des nombreuses façons de blesser son partenaire mais elle n’est pas la seule.

En d’autres termes, la victime d’une liaison n’est pas toujours la victime dans le couple.

Nous pouvons tirer du positif dans chaque épreuve.

Je ne vous recommanderais pas plus d’avoir une liaison que d’avoir un cancer mais on sait que les personnes qui ont été malades parlent souvent des nouvelles perspectives que la maladie leur a offert. La liaison peut aussi avoir cet effet « prises de conscience ».

On peut voir les liaisons de plusieurs façons:

– la douleur et la trahison d’un coté,

– la croissance et la découverte de soi de l’autre,

– le mal que cela vous a fait,

– et ce que cette liaison signifiait pour vous, etc…

Si vous êtes dans cette situation, je vous pose la question suivante:

« Dans une vie, certains d’entre nous vivrons toute leur vie avec la même personne, et d’autres auront plusieurs unions. 

Votre union d’avant la liaison est terminée, voulez-vous créer une nouvelle union ensemble? »

LES SECRETS DU DESIR AU SEIN DU COUPLE (Selon Esther Perel)

 

Le désir est-il inné?

Quelle est la relation entre Amour et Désir?

Peut-on désirer quelque chose que l’on a déjà?

Pourquoi l’interdit est-il si érotique? Pourquoi la transgression rend-elle le désir si puissant?

Qu’est-ce qui rend le désir durable et pourquoi est-ce si difficile?

 

Désirer, ça s’apprend! Le désir évolue au fur et à mesure de notre vie et on le nourri de nos expériences. Le désir se construit. 

Dans la relation amoureuse, nos images parentales influencent la manière dont on est en relation avec l’autre. On apprend petit à petit à s’en détacher afin de créer son propre désir. Un désir singulier, une expression de soi, de sa créativité, une infidélité de l’enfant aux parents pour tendre vers un avenir d’adulte. Et s’ériger éventuellement à notre tour au stade de parents.

Au départ de la relation amoureuse, l’autre va souvent être l’objet de notre désir personnel. On le choisit en fonction de ce qui est notre priorité du moment: fécondité, sécurité ou désir sexuel. 

Pour véritablement découvrir l’autre il faut se découvrir soi-même, et cela demande du temps et de la maturité. Le désir est jouissif et libératoire mais il peut parfois être inquiétant car il y a toujours le risque que l’autre ou les autres n’y répondent pas. De ce fait, il faut une certaine maturité pour accueillir son désir sans retour en face.

Le désir ne connait pas la norme. De nombreuses personnes se demandent si elles ont une sexualité normale. Elles ont besoin d’avoir un comparatif extérieur à elles alors que le désir est intérieur et personnel. Il a à voir avec son intériorité, son désir propre, son rapport à son corps, son rapport à l’autre, son rapport au monde …

Nous sommes dans une société dans laquelle les injonctions à l’orgasme et au désir sont fortes. Il faudrait que l’on soit constamment en rut, toujours prêts à faire l’amour. À partir du moment où tout est dicté, il n’y a plus de curiosité. À partir du moment où ça devient une injonction, cela devient un devoir. Alors le désir s’éteint. 

Il est essentiel d’accepter que le désir est fluctuant. C’est avec cette fluctuation-là que l’on va jouer et créer une incertitude. C’est là que le désir a sa profonde teneur, dans le fait qu’il n’est jamais acquis, ni donné, de manière définitive.

C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’être humain s’essaye à la sexualité dans la durée, non pas pour avoir plus d’enfants et non pas parce que c’est le seul devoir matrimonial de la femme, mais tout simplement pour le plaisir et le lien qu’offre le désir.

La conciliation des deux besoins fondamentaux que sont l’amour et le désir rend la chose difficile. 

En effet, l’Amour a besoin de sécurité, de sûreté, de prévisibilité, de solidarité, de réciprocité, de stabilité, d’identité, d’appartenance, de confort, de familiarité… Tandis que le Désir a besoin d’aventure, de nouveauté, de mystère, de risque, de danger, d’inconnu, d’inattendu, de surprise, d’admiration, de transcendance, d’intensité, d’espace, de distance…

Le mystère de l’érotisme réside dans « En quoi l’Amour et le Désir sont-ils liés, et en quoi sont-ils opposés? »

AMOUR = AVOIR = SÉCURITÉ

DÉSIR = VOULOIR = AUTONOMIE

En Amour, on veut connaitre celui que l’on aime. On veut être proche de lui. On veut tout savoir de lui.

Pour Désirer, au contraire, on ne souhaite pas vraiment revenir à ce que l’on a déjà exploré. On a besoin d’espace pour engendrer le manque. Pour désirer, on a besoin d’admirer, de convoiter, de mystère, d’interdit, de nouveauté. 

La baisse de désir dans le couple est souvent liée à une baisse d’imagination. Hors, la distance active l’imagination et donc le désir. Quand l’être aimé est à distance, cela active la capacité à s’imaginer avec lui. L’idée de le retrouver remobilise le désir. 

La « convoitise » est un des composants essentiels du désir. Cela ne veut pas dire qu’il faut forcément vivre à distance mais plutôt bénir les moments où vous n’êtes pas ensemble car ils sont des occasions d’entretenir la flamme entre vous. Profitez-en pour avoir votre propre intimité sexuelle (masturbation), vos propres activités culturelles et sociales, des moments rien que pour vous.

L’admiration est un autre composant essentiel du désir. Voir évoluer l’être aimé en société, le voir être le centre d’attention d’autres personnes, le voir autonome et sûr de lui est terriblement excitant. Quand ce partenaire si familier sait aussi être mystérieux, on le désire plus que jamais. 

« Le mystère n’est pas de voyager à différents endroits mais de regarder avec des yeux nouveaux ». Proust

La distance permet de regarder l’autre sous un nouvel angle de vue, de le percevoir différemment.

Dans le désir, on ne prend soin de personne. Prendre soin de l’autre, c’est aimer avec force. C’est l’opposé d’un aphrodisiaque. On est pas excité par quelqu’un qui a besoin de nous, mais par un être autonome. 

L’autonomie s’apprend dès le plus jeune âge et se retrouve dans la sexualité à l’âge adulte. 

Désirer l’autre c’est un choix. Avoir besoin de l’autre c’est un « tue l’amour », et c’est une des raisons pour laquelle la parentalité diminue souvent la charge érotique.

Posez-vous la question suivante : « Quelles nouvelles facettes de moi puis-je dévoiler pour attiser le désir? »

L’imagination est le ciment du désir. L’érotisme est une intelligence qui se cultive à travers l’imagination, le jeu, la nouveauté, la curiosité, le mystère. Elle fait appel à notre énergie de vie. Une personne soucieuse, angoissée, constamment stressée, une personne qui ne rie pas, ne s’amuse pas, ne se « lâche pas », gaspille sa précieuse énergie au lieu de vivre pleinement . Cette personne voit son désir s’éteindre avec elle. 

Pour désirer il faut être vivant. Le manque est donc essentiel à nos vies, car sans désir nous sommes morts.

L’imagination enflamme le désir, elle permet de se sentir vivant, elle fait appel à notre âme d’enfant, à notre créativité, à notre spontanéité, à notre joie de vivre, et permet d’avoir un rapport amoureux et une sexualité de meilleure qualité.

Les ingrédients qui nourrissent l’amour (sécurité, appartenance, prévisibilité…) sont aussi parfois ceux qui étouffent le désir qui requiert de la curiosité, de la découverte.

L’érotisme c’est l’équilibre entre l’Amour et le Désir, la sécurité et le risque, la prévisibilité et la surprise, la stabilité et l’intensité, la proximité et l’espace…

CONSEILS:

Affirmez-vous en tant qu’adulte face à vos parents afin de créer votre propre autonomie de désir,

Ayez votre propre intimité sexuelle (masturbation en solo),

Faites des activités ensemble et séparément,

Parlez ensemble de la sexualité de VOTRE couple (ce qui convient et ce qui peut être amélioré). 

Les « préliminaires » commencent chaque matin à travers la façon dont vous prenez soin de votre partenaire et de vous-même. C’est une façon d’être tout au long de la journée en étant désirant et désirable à travers les attentions et l’attitude.

Au lieu de penser que la baisse de désir est une fatalité, acceptez qu’une relation stable soit aussi une sexualité prévisible, ainsi vous saurez faire face aux cycles intermittents (hauts et bas dans le couple) pour ressusciter le désir entre vous. 

Abandonnez votre statut de « bon citoyen », « de bon père de famille », « d’épouse parfaite »,  connectez-vous à votre âme d’enfant et soyez vous-même car la sexualité est un jeu! 

Mobilisez votre intelligence érotique!

« L’amour véritable ne retient pas, il libère. Il n’étouffe pas l’autre, il lui apprend à mieux respirer. Il sait que l’autre ne lui appartient pas, mais qu’il se donne librement. Il recherche sa présence, mais il aime aussi la solitude et les temps de séparation, car il sait que ce sont eux qui lui feront mieux encore goûter la présence de l’aimé(e). Pour l’amour, rien n’est pire que la fusion. Dans sa forme la plus authentique, l’amour relie deux êtres autonomes, indépendants, libres de leurs désirs et de leurs engagements. Un espace doit donc toujours exister entre les deux amants.  »  Frédéric LENOIR, La puissance de la joie.

AMOUR PASSIONNEL

 

Pourquoi la passion est-elle souvent opposée à l’amour?

La passion a-t-elle une durée de vie limitée?

Comment ça se passe dans notre cerveau?

Peut-on vraiment aimer sans passion?

Comment faire la différence entre passion et amour?

Une histoire passionnelle est-elle forcément vouée à l’échec?

 

De tout temps, on a opposé l’amour et la passion. Un sentiment durable et réfléchi versus une tornade destructrice.

PATHOS (PASSION) = SOUFFRANCE / AMOR (AMOUR) = AFFECTION

Dans une passion, le coeur bat à la chamade, l’absence de l’autre est insupportable. L’objet du désir devient obsessionnel. On perd alors nos repères, nos habitudes, et il y a même une forme de dépersonnalisation, une fusion avec l’autre. Les êtres passionnés sont souvent condamnés à aimer et à souffrir en même temps.

« Un seul être vous manque et tout est dépeuplé », Alphonse de Lamartine.

Dans la passion, l’être aimé est complètement idéalisé. Mais cet état ne dure qu’entre six mois et deux ans maximum.

La passion repose sur la rencontre de deux êtres fragiles qui ont manqué d’amour dans leur enfance. Ces deux êtres vont donc chercher à combler un manque. 

La passion crée la dépendance alors que l’amour crée l’attachement. 

La passion est une sorte de drogue car elle est fondée sur le manque à être, le manque à exister. C’est un état régressif qui ramène le sujet à des émotions vécues dans la toute première enfance, au moment où le tout petit enfant croit ne faire qu’un avec sa mère et qu’il il éprouve des émotions de détresse et d’abandon. 

Tous nos comportements d’adulte sont fondés sur la relation à nos parents qui déterminent nos relations futures. 

La passion est égoîste, elle cherche à se nourrir de l’autre et non à lui donner. Elle prend, elle ne donne pas. 

Dans le premier contact amoureux, il y a des réactions biochimiques qui se produisent. Le cerveau libère de la dopamine (hormone du désir et du plaisir). 

Si le désir n »est pas réciproque, la sérotonine est alors libérée dans le cerveau de l’amoureux transi et engendre des pensées intrusives qui peuvent durer un certain temps. Il y a alors souffrance. Parallèlement, la dopamine continue d’exercer son pouvoir de désir et le cerveau est sommé de se mettre au diapason avec la dopamine pour justifier le désir malgré la non réciprocité. 

Si le désir est réciproque, la partie du cerveau responsable des peurs (cerveau reptilien) s’éteint. Les endorphines envahissent le cerveau et procurent une sensation de calme et de bien-être comme la morphine. Les amoureux sont alors détendus et dégagent une grande confiance, ils sont prêts à conquérir le monde. 

Grâce à la libération d’ocytocine (hormone de l’attachement), une passion tumultueuse peut parfois se transformer en amour-attachement plus serein.

Dès lors qu’il y a souffrance, c’est à dire que l’on est perpétuellement dans ce sentiment de manque même quand l’être désiré est à coté de nous, qu’on voudrait l’avoir, le posséder, c’est une passion. À la différence, l’amour c’est d’être avec mais pas de posséder. 

Dans la passion il y a une très forte idéalisation et un jour ou l’autre cette illusion tombe pour laisser apparaitre la réalité. S’il y a déception, la haine peut s’installer et engendrer une séparation douloureuse car c’est vécu comme une mort de soi. Ou alors on parvient à négocier avec nos illusions pour transformer la relation.

PUISSANCE SEXUELLE FÉMININE (Selon Alain Héril)

 

Contrairement à l’homme, la femme a une fonction de réceptacle, mais pas seulement! Elle a aussi une dimension sauvage et furieuse qui se retrouve dans ses relations et dans sa sexualité. 

Beaucoup d’hommes ont peur des femmes. Nombre d’entre eux se sentent castrés dans leur virilité face à une femme puissante, et de fait, ils ne savent plus vraiment ce que c’est d’être un homme. 

Dans l’histoire, ne serait-ce qu’en occident, l’avènement de la puissance féminine dans l’espace sociétal et dans la sexualité est une bonne nouvelle pour les hommes. En effet, cela leur permet de dialoguer avec les femmes de façon beaucoup plus égalitaire, ce qui nous fait sortir de toutes ces croyances qu’on nous a mis dans la tête et dans l’inconscient collectif. Croyance qui nous fait croire que c’est l’homme qui est puissant, que c’est l’homme qui est gardien de la sexualité. Cette nouvelle position des femmes dans la société et dans la sexualité fait peur autant aux hommes qu’aux femmes car nous sommes dans une période de transition où nous sommes en train de comprendre et de réajuster un certain nombre de choses dans le rapport homme-femme. 

De nombreuses femmes ont peur de leur puissance sexuelle ce qui engendre des difficultés à atteindre l’orgasme. Par peur, elles retiennent leur puissance sexuelle, elle cherche à la contrôler car elles sentent que quelque chose en elles peut dépasser l’entendement, pourrait sortir de la norme. Cela les renvoie à quelque chose de très ancré dans l’inconscient collectif, l’image de la sorcière, de la folle, de la putain, du démon! En effet, au moyen-âge, une femme qui jouissait était considérée comme une sorcière. 

Les femmes ont joui de tout temps. Il y a même une période dans l’histoire occidentale où la jouissance féminine  était associée à la procréation. Même Hippocrate, le père de la médecine, pensait que la femme émettait du sperme, et que ce sperme mélangé au sperme masculin engendrait la procréation. Il pensait que plus la femme jouissait, plus elle produisait de sperme et plus les enfants étaient beaux. Il y avait une apologie de la jouissance féminine mais uniquement au service de la procréation. 

Au 19ème siècle, quand on a découvert l’appareil reproducteur féminin, on a compris qu’elle jouisse ou pas n’avait aucune incidence sur sa fécondité. 

Durant l’inquisition, les autorités religieuses jugeaient que si le clitoris était trop grand la femme était une sorcière car il venait concurrencer le sexe masculin. Ce clitoris était appelé « le dard démoniaque ». La femme était alors considérée comme possédée par le diable et il fallait la brûler ou l’exciser. 

L’excision a été pratiquée en occident au 19ème siècle pour combattre l’hystérie. Il ne se pratiquait pas seulement en Afrique ou en Egypte, en France et en Europe on excisait aussi les filles. 

Cette manière de contraindre le corps féminin dans la sexualité a existé pendant des siècles. Maintenant, c’est en train de changer progressivement mais la puissance sexuelle féminine fait toujours peur aux hommes et aux femmes. Mais cette peur n’est qu’une émotion liée à un moment de transition qui nous mène vers la conscientisation que la puissance masculine et féminine peuvent dialoguer, vivre ensemble et peuvent aider l’humanité à évoluer dans les rapports humains et surtout dans les rapports homme-femme. 

Une des raisons de l’amalgame entre sexualité féminine et psychologie psychiatrique (hystérie) est que le seul organe uniquement dédié au plaisir est le clitoris. 

La puissance de la sexualité est donc chez la femme! 

Les études scientifiques prouvent avec certitude que l’orgasme féminin est sept fois supérieur à l’orgasme masculin. 

La puissance sexuelle, la puissance orgasmique, la puissance de la libido ce sont les femmes qui la possède mais on a tellement rangé les femmes du coté de la maternité et du devoir conjugal, qu’accepter une femme qui soit autonome dans sa sexualité est un camouflet porté à la virilité de beaucoup d’hommes.

FAUT-IL OU PAS FAIRE L’AMOUR LE PREMIER SOIR?

 

Le corps dit « oui » mais la raison dit « non »!

 

Selon les statistiques:

Aux États Unis, 90% des américains respectent la règle des 3 rendez-vous avant de faire l’amour.

En France, il n’y a pas de règle pré-définie. Près de la moitié des Françaises avouent auraient déjà couché dès le premier soir.

Seulement 12% des femmes de 20 ans disent pouvoir coucher le premier soir contre 34% à 30 ans.

Certaines de ces jeunes femmes de 20 ans pensent même que leur partenaire risque de moins s’intéresser à elles si elles ne couchent pas le premier soir.

24% des femmes qui cherchent le grand Amour réfrènent leur pulsion pour éviter de passer pour une « fille facile » ou une obsédée, et de perdre le respect de leur partenaire en succombant au désir le premier soir.

Sans compter, les injonctions parentales qui mettent la pression aux jeunes femmes.

Après 40 ans, les femmes sont de moins en moins farouches, moins influencées par les injonctions familiales et sociétales, elles se connaissent mieux elles assument davantage leurs désirs et leur corps. Elles sont beaucoup plus libérées, elles ne cherchent plus à faire bonne impression.

Alors, le 1er soir, faut-il écouter son désir ou se faire désirer?

Même si 57% des Français pensent que coucher ou ne pas coucher le premier soir ne changerait rien au futur de la relation, d’un point de vue psychologique, pour entretenir le désir et faire durer la relation, je vous conseillerai de ne pas vous livrer trop vite. Cependant chacun est libre de faire ce qui lui plait. C’est ni bien ni mal.

« Suis-moi, je te fuis, fuis-moi, je te suis ».

Si vous couchez le 1er soir, l’homme vous suit pour coucher avec vous et ensuite, en général, il fuit car vous laissez supposer dans votre comportement que vous n’avez pas une haute estime de vous-même. Au début de la relation, les liens sont relativement superficiels. Il se dit, soit elle est désespérée, soit elle couche avec toute le monde dès le premier soir. Ou les deux à la fois.

Pour un homme, une femme représente un défi dans la mesure où il n’a pas l’impression d’avoir une emprise sur elle.

Si vous lui échappez, vous représentez un défi à relever.

Le désir se nourrit de mystère, d’inattendu, de surprise, d’interdit, de convoitise…

Le désir suscite un travail de l’imagination qui débouche sur une satisfaction fantasmatique.

En stimulant l’imagination, le désir est producteur d’illusions agréables.

La puissance de l’imagination crée une puissance heureuse.

L’érotisme est donc une intelligence qui se cultive à travers l’imagination, le mystère.

Considérons, avec humour, un sujet sérieux: la psychologie masculine.

L’homme a un instinct naturel de chasseur lié à son besoin de reproduction et de préservation de l’espèce. C’est pourquoi il est en général plus attiré par le sexe que la femme.

Il a l’esprit de compétition, il aime les « frissons de la traque“, le jeu du chat et de la souris est très excitant pour lui.

Il préfère passer une semaine à dormir dans les bois à la dure pour chasser le gibier plutôt qu’on le lui serve mort sur un plateau.

Si vous vous offrez trop rapidement à lui vous lui feriez à peu près autant d’effet que si vous lui rameniez un gibier mort. ( LOL )

De manière générale, pour une femme, l’objectif de la séduction est la destination: la relation stable.

Pour l’homme, c’est la voyage qui mène à la destination.

Lorsqu’un homme veut quelque chose, il fait tout pour l’obtenir et la quête rend « l’objet » encore plus désirable. S’il ne réussit pas rapidement, son désir se transforme en obsession, accapare toute son attention et excite son imagination.

Alors, charmez-le mais donnez lui les frissons de la traque en prenant votre temps et en lui permettant d’être un homme.

Embrassez le/la au premier rendez-vous si vous en avez envie mais patientez un peu avant de faire l’amour cela ne fera qu’attiser le feu du désir.

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